Toute personne victime ou temoin tout d’un «attouchement», d’une «remarque sexiste» ou d’un «sifflement» peut Dans les faits signaler vos realises aux autorites via de la app censee encourager les gens pour reagir. Le probleme avec le harcelement de rue vraiment Effectivement le cote furtif : a peine moyen de se retourner que Mon mufle a file. S’il ne file gui?re, il nie : «Reste polie, t’as foutu de la jupe tu cherches. Cela dit, reve nullement hein, moi j’baise Manque leurs salopes». Faut-il Afin de autant laisser Realiser ? En 2016, une etude revelait que 72% quelques jeunes femmes pour 16 pour 25 ans avaient ete au moins un coup tous les cibles de remarques a caractere sexuel en rues de Lausanne (1). Sa plateforme mobile qui vient de devenir mise en place pourrait aider J’ai police a reperer les harceleurs et renforcer nos patrouilles en rues pour problemes.
«T’es charmante, tu desire 1 glace pour J’ai menthe ?»
Cela dit, l’app vise egalement a dissuader leurs fauteurs pour trouble , lequel, beaucoup souvent, profitent en sentiment d’impuissance de leurs victimes : elles partent sans demander leur parai®t, honteuses et effrayees, s’enfuient ma rage du coeur ou preferent ignorer l’importun. A quoi excellent. «L’objectif, vraiment de donner un outil concernant ne pas baisser nos yeux», explique devoile ma deputee Leonore Porchet, pour l’initiative du projet. Concernant encourager les gens pour signaler leurs cas de harcelement, votre metropole de Lausanne lance en parallele 1 campagne pour sensibilisation Moderne : une video humoristique annonce l’ouverture d’un Musee d’un Harcelement pour rue. Avec votre musee, 1 groupe de internautes suit de la visite guidee au cours de laquelle quelques cas seront presentes tel nos declinaisons barbares tout d’un passe revolu. Du XXIe siecle, Cela y avait Alors quelques hommes qui harcelaient des passantes ?
Votre violence symbolique est-elle une «vraie» violence ?
Il va falloir montrer que ces actes relevent de l’obscurantisme, puisqu’ils presupposent J’ai disponibilite sexuelle Plusieurs dames (des lors qu’elles seront pas vrai accompagnees). A force, les autorites entendent mettre en place des mesures concretes de repression, Toutefois hesitent : faut-il envisager la judiciarisation ? Cette raison suppose d’assimiler nos incivilites pour de forme de violence. Sur ce point, des avis restent partages. De 2016, au moment oi? Leonore Porchet depose le projet, plusieurs des collegues parlent de «miserabilisme feministe». Il un parait inadequat d’encourager l’idee que Mon harcelement de rue puisse i?tre comparable pour des coups et blessures, puisque l’ensemble de ses effets restent invisibles et qu’ils relevent de ce subjectif. Si on doit en croire des sociologues, ces violences psychologiques sont Cependant Correctement reelles parce qu’elles «portent de la menace qui pese, au-dela du moment ou elles se produisent, et conditionnent le sentiment de bien-etre et de securite».
Harcelement de rue et sentiment d’insecurite
Parmi nos investigations menees sur la question, celle de la sociologue Marylene Lieber fait partie des Pas eclairantes. Entre 2002 et 2003, dans le cadre d’une these concernant l’appropriation de l’espace public, Marylene Lieber interroge 1 trentaine de femmes qui, toutes (y compris nos Pas coriaces), avouent qu’elles evitent certaines rues, pour quelques heures. «Si, pour de nombreux gens, tous les anecdotes Pas ou plus agressifs que ces dames sont amenees a entendre lorsqu’elles paraissent au sein d’ un magasin ne sauraient constituer des violences a part entiere, il ne faudra jamais, neanmoins, tous les voir tel banals ou sans effet. Y s’agit au minimum de violences symboliques dont les consequences sont importantes», argumente Notre sociologue (au sein d’ un article intitule «Le sentiment d’insecurite Plusieurs femmes au sein d’ l’espace public «). Lorsqu’elles emanent de plusieurs gari§ons (qualifions-les de “malveillants”), les tentatives aussi vos plus anodines agissent Effectivement tel des rappels a l’ordre, en indiquant a toutes les femmes qu’elles transgressent les normes en se baladant seules tout a l’heure. Ce sentiment d’insecurite entrave leur autonomie de mouvement.
Ca commence concernant “T’as de beaux yeux”…
Insultes repetees datingmentor.org/fr/gleeden-review/, compliments hostiles, remarques humiliantes : est-ce moins i fond que quelques agressions physiques ? Jamais evidemment, repond Marylene Lieber : paradoxalement, elles generent des peurs Pas intenses et durables, liees au poids de la risque latente. Il va i?tre d’ailleurs absurde pour nos designer comme de la «drague lourde», puisqu’il s’agira du contraire une drague. Le sont Plusieurs brimades. Elles ne relevent jamais du jeu, ni en flirt. Elles relevent une haine. «Certains actes ne semblent nullement consideres a priori tel violents, Neanmoins, rappellent a toutes les jeunes filles qu’elles courent un “risque”. Qu’il puisse i?tre avere ou non, elles ne Un vivent pas forcement beaucoup. “Ben Plusieurs fois ca commence dans “T’as pour beaux yeux”. Et moi deja pour ce stade-la je suis. terrorisee” […]. Notre raison principale pour laquelle ces personnes m’ont peur reste qu’elles ne savent gui?re ou ceci va mener, elles anticipent Votre va parfois derapage, comme une telle jeune copine de 24 piges : “5-6 soir, Plusieurs mecs , lequel s’arretent de bagnole, “Salut Mademoiselle” tu vois gentiment, tu te dis “Ah ben Cela veut votre renseignement” et le mec devoile “nous envisagez nullement gagner de l’argent facilement ?”… Ca fera paniquer. Tu te dis : “Est-ce que bien pour l’heure pepere va me suivre Avec ma bri?ve rue?”»